jeudi 29 mars 2007

The third life, the appel

Les quelques secondes nécéssaires à la décision de l'appeller furent vite écoulées.
Saisie de son numéro, appel...

Dès la première sonnerie, une voix répondit dans un élan d'enthousiasme :
"Cétigna, quelle bonne surprise !"

Manifestement, pas surpris du tout...
Un rendez-vous fût vite fixé au restaurant Les Flots Bleus, très charmant (et romantique ) restaurant , idéalement placé dans le centre de Carquefou.


Puis, rencontre classique oblige, après-midi en balade à pied dans les pitoresques ruelles du bourg, et, pour finir, une soirée magique au bar-boîte de nuit l'Open Bar, tenu par Aimé, une connaissance de Bernie.

S'ensuivi d'autres soirée, des journées, puis , Bernie étant devenu un bon ami, ils décidèrent de faire vivre nos personnages dans l'appartement de Bernie, bien plus spacieux que celui de Cétigna.
Puis, peu de temps après vint l'idée de les marier (virtuellement bien sûr).

Malheureusement, parallèlement à ces bons moments dans The Third Life, il était temps pour Cétigna de retourner travailler, ses vacances expirant le lendemain.
Cétigna devait se décider à l'apprendre à Bernie, seulement comment réagirait-il ?
Alors à 21h (heure réelle), Cétigna annonça à Bernie :
"Bernie, je vais me coucher, demain je dois régler quelques affaires IRL*, je vais devoir me lever tôt."
*In Real Life
Cétigna et Bernie ne parlaient jamais de leur vie IRl, et ne connaissent pas grand chose de l'autre. Et justement, elle aimerait bien savoir qui il est réellement. Ce ne sera pas très difficile de le retrouver, avec l'aide de quelques connaissances bien plaçées.

C'est ainsi que sans l'avouer à Bernie, et avec la secrète intention de le retrouver, Cétigna arrêta The Third Life.
Enfin jusqu'a ses prochaines vacances, elle doit encore les négocier avec un autre avocat, travaillant ensemble...


C'est donc peut être la FIN, vivement les prochaines vacances.

jeudi 22 mars 2007

The Third Life, the vraie vie

La journée suivante a la caserne ne passa pas en un éclair. Le personnage blond et expert en soins des chevilles occupa les pensées de Cétigna toute la journée.
Quelques interventions plus tard, le personnage de Cétigna rentra chez elle.
Cétigna la vraie, elle, parti manger en augmentant la "vitesse" du temps du jeu.
"Les temps que je revienne, il se sera bien passé deux jours la-bas.
En meme temps qu'elle mangeait, elle entreprit de ranger les quelques dizaines de dossiers d'affaires pénales qui traînent sur le bureau, ce qui rend l'accès à l'ordinateur des plus fastidieux.
Un dossier tombe à terre, quelques feuilles volent. Cétigna les ramasse en même temps qu'elle les parcourt des yeux.
"Ha oui, ces meurtres à coup de vidéoprojecteur dans une boulangerie, il y a 8 mois. Un véritable carnage. Des clients ont été retrouvés compêtement broyantisés, d'autres ont été fracturisés, déchiturés ou encore éclatorgés. Le boulanger avait été retrouvé 6 moins apres. Une affaire vraiment sinistre."
Après manger, Cétigna retourne à son ordinateur.
"Oui, cela fait 2 jours virtuels que Cétigna reste chez elle. Et ce personnage qui m'a aidée tout à l'heure, si je le rappellais ?"
L'idée n'a pas mis longtemps à faire son chemin, dans la "vraie vie", Cétigna n'a pas ce qu'on peu appeller une vie sociale. Aucune envie de faire de même avec son personnage.

The Third Life, the chute

Mais c'est qu'il est déjà 9 heures à Carquefou, Cétigna va être en retard.
Ce n'est pas qu'elle risque d'être licenciée de son travail de pompier virtuel, mais elle veut se donner la meilleure image possible.

Cétigna traverse en courant le centre ville de Carquefou en courant, vers l'arrêt de car le plus proche, en direction de Nantes.
Elle court le long des ruelles, en même temps que le soleil termine de se lever, que ses rayons percent entre les bâtiments.
Soudain, un choc.
Le corps part en avant, une douleur.
"Que se passe-t-il ?" Réagit Cétigna observant son personnage.
Le sol se rapproche.
Ha, le sol ne se rapproche plus; normal, Cétigna est retenue au dessus du sol par des bras.
Un jeune homme blond, grand, venait de sortir d'une maison lorsque Cétigna chuta au pieds de la porte d'entrée.

"Heu, merci..."

Dès que la personne l'eût aidée à se relever, elle entreprit de continuer à courir, mais une vive douleur à la cheville fit Cétigna chanceler puis s'effondrer pitoyablement sur les pavés.
"Aïe, on dirait une entorse. Génial, le pompier en retard qui se tord la cheville, en voila une bonne excuse."
L'homme qui était intervenu lors de la première chute avait assisté à la seconde, et s'était approché. "Laissez moi vous aider."
D'un geste, il transporta le pompier blessé jusqu'aux marches pour l'y asseoir.
Il soigna sa cheville, pendant qu'elle lui donnait son numéro de téléphone.

"Merci beaucoup, heu.."
Il répondit aussitôt "Troper, Bernie Troper." suivi d'un grand sourire.
"Je suis vraiment désolée, Bernie, je suis très pressée. Je vous rappellerai."

jeudi 15 mars 2007

The Third Life, the soirée suite

Cela faisait longtemps que Cétigna, la non-virtuelle, s'était aussi amusée.
Aussi virtuelle qu'était cette soirée, mais pas tant que ça. Cétigna y a croisé pas mal de monde, intéressants ou non, et des verres aussi, pleins puis vides.

Cétigna exulte devant son ordinateur à voir son personnage "s'éclater".
Mais elle aussi doit dormir.

Cétigna partit donc du OPEN BAR vers les 5h du matin, et l'ivresse virtuelle se dispersant, arriva chez elle dans le petit bourg de Carquefou.


La montée des escaliers ne fût pas simple, l'ivresse virtuelle du personnage faisant l'écran devenir flou, les gestes du personnage désordonnés. Puis le personnage dort.

Il en est de meme pour la Cétigna de chair. Cela fait plus de 11h qu'elle fait vivre l'autre Cétigna, et être en congé ne la dispense pas de dormir.

Ayant écarté Bubule qui dormait sur l'oreiller, Cétigna dort.

The Third Life, the virtuelle suite

Bonjour, il est 6 heures, nous sommes Dimanche le 8 Septembre 2015.
Le temps est nuageux au dessus de Carquefou.

Cétigna se réveille dans ce tout petit appartement virtuel.
Le dépaysementest total par rapport à son duplex d'Erishroy.
Ici, seulement 4 pieces, et une seule salle de bain.
Pas de chat non plus.
Ici, Cétigna n'est pas la même.

Quelques secondes apres le réveil, le temps d'émerger.
Cétigna se lève.
"Bon il est temps d'aller sauver des vies."

Apres avoir mangé et s'etre préparée, Cétigna se rend à sa caserne de Nantes.
20 minutes de route sans embouteillage, normal, qui travaille un dimanche ?
Les pompiers.

Aujourd'hui exercice. Un incendie au second étage d'un immeuble, et des personnes à évacuer.
La journée va etre longue.
L'exercice terminé, il faut se tenir pret à une intervention à tout moment.
Pas une seule alerte l'apres-midi, la journée a été longue.
18h, fin de la journée.
Cétigna rentre à son appartement, mange et se couche.

Il est 4h du matin dans la vie réelle. Cétigna fait une pause, elle n'a pas arrêté de "faire vivre
l'autre Cétigna" dans The Third Life.

Cétigna va prendre un thé, se rassoit sur son siege de bureau.
Son regard vaguabonde sur ses étagères, puis se fixe sur un épais dossier cartonné.

"Ah, ça c'était une l'affaire. C'est vieux, un pétrolier voguant pavillon maltais qui s'était échoué en pleine nuit au large de la France.


Une multinationnale pétroliere avait été accusée de pollution.
Le proçès avait commençé 7 ans apres le désastre écologique.

Pendant que Cétigna repensait à ce dossier, elle regarda son écran d'ordinateur.
Il est 23h virtuel, et le personnage Cétigna dormait encore dans son petit appartement virtuel.
Le temps passe plus vite dans The Third Life.

"Il est temps de s'amuser."
Elle ne veut pas que son personnage se conforme à sa vie réelle aussi monotone qu'ennuyante.

Cétigna fait Cétigna se réveiller de sa sieste, et se prépare à sortir.
Elle connait une boite de nuit, l'OPEN BAR, ouverte depuis peu de temps, et l'ambiance y est des plus chaleureuses.

jeudi 8 mars 2007

The Third Life, the début

8, Rue Nangal, Erishroy.

Il pleut dehors.
Tac, tac, tac, tac.
Un bruit de pas se laisse entendre, des gouttes d'eau s'étalent sur les marches d'un escalier.
"Ah, quel temps pourri !"

Cétigna gravit les marches lentement, ses talons hauts ne l'aident pas vraiment.
Qui plus est, les gouttes d'eau ruisselant de son parapluie font du carrelage de l'escalier un sol glissant.
Arrivée au second étage, le sac de courses posé a coté de la porte de son appartement.
Ce n'est pas que le sac est lourd, il n'y a à manger que pour une personne pour une semaine, et pour un chat.
La clé tourne dans la serrure. Cétigna pousse la porte. Une tenace odeur de renfermé s'échappe de l'appartement, en meme temps que des yeux de cuivre s'ouvrent dans l'obscurité.


Un chartreux au pelage de laine sombre marche a pas de fauve en direction de la porte.
"Bubule ! Tu as bien dormi ?"

Pour toute réponse, Bubule ronronne en se frottant aux jambes de Cétigna.
"Oui, j'apporte à manger."

Apres que Cétigna eusse rempli a ras-bord la gamelle de Bubule de boulettes de viandes fourées aux légumes verts, elle enleve ses escarpins noirs, ses "Chaussures de fonction".
Les pieds dans des chaussons et un verre de thé à la main, Cétigna entre dans son bureau et allume l'ordinateur. Enfin.


Une odeur de cigarette émane du bureau. C'est le cendrier posé sur la tour de l'ordinateur, rempli de mégots. Cétigna s'empare du-dit cendrier, et de l'autre entrouvre le volet en face de la table, puis la fenêtre, et vide le cendrier par la fenêtre avant de tout refermer.
Cela doit bien faire 4 mois que ces volets n'avaient pas été ouverts.

Quelques dossiers d'affaires en cours sont entassés sur le bureau.
"Pff...meurtres, vols, cambriolages, viols, vandalisme, banditisme...que d'affaires."
Cétigna les écarte rapidement avant d'allumer l'ordinateur.

Le moment tant attendu.
Saisie du nom d'utilisateur.
Saisie du mot de passe.
Connexion...

Mimoete et Poemime

C'était sur l'bord d'la route
Q'un poete sur la bankkroute
Qui, au long d'la journaih
Ses tesstes racontaih

Puis les badaus s'arretaih
L'poete croyait qu'ils l'écoutaient
Mahen réalité un mime
D'un silence et d'gesses sublimes

Qui eût en'seul journaih
Plus'dpublic queul poete éreintaih