Il pleut dehors.
Tac, tac, tac, tac.
Un bruit de pas se laisse entendre, des gouttes d'eau s'étalent sur les marches d'un escalier.
"Ah, quel temps pourri !"
Cétigna gravit les marches lentement, ses talons hauts ne l'aident pas vraiment.
Qui plus est, les gouttes d'eau ruisselant de son parapluie font du carrelage de l'escalier un sol glissant.
Arrivée au second étage, le sac de courses posé a coté de la porte de son appartement.
Ce n'est pas que le sac est lourd, il n'y a à manger que pour une personne pour une semaine, et pour un chat.
La clé tourne dans la serrure. Cétigna pousse la porte. Une tenace odeur de renfermé s'échappe de l'appartement, en meme temps que des yeux de cuivre s'ouvrent dans l'obscurité.
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Un chartreux au pelage de laine sombre marche a pas de fauve en direction de la porte.
"Bubule ! Tu as bien dormi ?"
Pour toute réponse, Bubule ronronne en se frottant aux jambes de Cétigna.
"Oui, j'apporte à manger."
Apres que Cétigna eusse rempli a ras-bord la gamelle de Bubule de boulettes de viandes fourées aux légumes verts, elle enleve ses escarpins noirs, ses "Chaussures de fonction".
Les pieds dans des chaussons et un verre de thé à la main, Cétigna entre dans son bureau et allume l'ordinateur. Enfin.
Une odeur de cigarette émane du bureau. C'est le cendrier posé sur la tour de l'ordinateur, rempli de mégots. Cétigna s'empare du-dit cendrier, et de l'autre entrouvre le volet en face de la table, puis la fenêtre, et vide le cendrier par la fenêtre avant de tout refermer.
Cela doit bien faire 4 mois que ces volets n'avaient pas été ouverts.
Quelques dossiers d'affaires en cours sont entassés sur le bureau.
"Pff...meurtres, vols, cambriolages, viols, vandalisme, banditisme...que d'affaires."
Cétigna les écarte rapidement avant d'allumer l'ordinateur.
Le moment tant attendu.
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Saisie du mot de passe.
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